MALADIES DU BOULEDOGUE FRANCAIS
LES TESTS DES BOULEDOGUE FRANCAIS
LUXATION DE LA ROTULE CHEZ LE CHIEN
Qu’est-ce que la luxation de la rotule chez le chien ?
On parle de luxation de la rotule à partir du moment ou la rotule sort de son logement lors des mouvements de flexion/extension. Cette luxation peut être médiale (vers l’intérieur du genou) ou latérale (vers l’extérieur), permanente ou occasionnelle, réductible (la rotule peut revenir spontanément en place dans son logement) ou non, coercible (lorsque la rotule est remise en place, celle-ci tient) ou non. C’est de cette façon que l’on grade une luxation de rotule :
Grade 1: la rotule peut être luxée manuellement uniquement. Spontanément, la luxation est très occasionnelle. Lorsqu’elle est luxée, la rotule revient spontanément à sa place et tient.
Grade 2 : La rotule luxe spontanément et occasionnellement mais peut se replacer spontanément ou être replacée par des manipulations, et elle tient en place. La luxation est alors dite réductible, et coercible.
Grade 3 : La rotule est luxée en permanence. Elle peut être replacée par des manipulations, mais ne tient pas en place et se reluxe immédiatement. La luxation est alors dite réductible, mais non coercible.
Grade 4: La rotule est luxée en permanence et ne peut pas être replacée par des manipulations. Des déformations du membre sont souvent présentes. La luxation est alors dite non réductible, et donc non coercible.
Qu’est-ce que la luxation de la rotule chez le chien ?
On parle de luxation de la rotule à partir du moment ou la rotule sort de son logement lors des mouvements de flexion/extension. Cette luxation peut être médiale (vers l’intérieur du genou) ou latérale (vers l’extérieur), permanente ou occasionnelle, réductible (la rotule peut revenir spontanément en place dans son logement) ou non, coercible (lorsque la rotule est remise en place, celle-ci tient) ou non. C’est de cette façon que l’on grade une luxation de rotule :
Grade 1: la rotule peut être luxée manuellement uniquement. Spontanément, la luxation est très occasionnelle. Lorsqu’elle est luxée, la rotule revient spontanément à sa place et tient.
Grade 2 : La rotule luxe spontanément et occasionnellement mais peut se replacer spontanément ou être replacée par des manipulations, et elle tient en place. La luxation est alors dite réductible, et coercible.
Grade 3 : La rotule est luxée en permanence. Elle peut être replacée par des manipulations, mais ne tient pas en place et se reluxe immédiatement. La luxation est alors dite réductible, mais non coercible.
Grade 4: La rotule est luxée en permanence et ne peut pas être replacée par des manipulations. Des déformations du membre sont souvent présentes. La luxation est alors dite non réductible, et donc non coercible.
Pronostic de la luxation de la rotule chez le chien
Le pronostic est dépendant de la sévérité de la luxation, et de la présence éventuelle de lésions associées (arthrose, rupture des ligaments croisés) et du traitement réalisé.
Le pronostic est bon pour les luxations de grade 2 et 3 non compliquées, il est en revanche plus réservé (et adapté au cas par cas) pour les luxations de grade 4.
La principale complication post-opératoire est une récidive de luxation.
Enfin, comme après n’importe quelle chirurgie, et plus particulièrement une chirurgie orthopédique, une inflammation, une collection inflammatoire, une infection, une migration des implants, une boiterie persistante peuvent être constatées.
Dans tous les cas, une phase de repos de 6-8 semaines est habituellement recommandée après la chirurgie.
LA MYÉLOPATHIE DÉGÉNÉRATIVE
Le pronostic est dépendant de la sévérité de la luxation, et de la présence éventuelle de lésions associées (arthrose, rupture des ligaments croisés) et du traitement réalisé.
Le pronostic est bon pour les luxations de grade 2 et 3 non compliquées, il est en revanche plus réservé (et adapté au cas par cas) pour les luxations de grade 4.
La principale complication post-opératoire est une récidive de luxation.
Enfin, comme après n’importe quelle chirurgie, et plus particulièrement une chirurgie orthopédique, une inflammation, une collection inflammatoire, une infection, une migration des implants, une boiterie persistante peuvent être constatées.
Dans tous les cas, une phase de repos de 6-8 semaines est habituellement recommandée après la chirurgie.
LA MYÉLOPATHIE DÉGÉNÉRATIVE
C’est une maladie neurodégénérative grave, par son étendue et par ses conséquences sur les animaux concernés.
Elle est caractérisée par une dégénérescence progressive de la moelle épinière de la région thoracolombaire qui atteint les chiens à partir de 8 ou 10 ans. Elle peut toutefois mais plus rarement atteindre des sujets plus précocément.
Il s’ensuit une paralysie progressive de l’appareil locomoteur. L’espérance de vie est alors de 18 à 24 mois. L’issue est fatale. Il n’existe aucun traitement connu.
Comment connaître le statut d'un reproducteur ?
Une base génétique a été mise en évidence sur le gène SOD1.
Une base génétique a été mise en évidence sur le gène SOD1.
Un chien va obligatoirement correspondre à l’un des 3 profils génétiques décrits ci-dessous :
HOMOZYGOTE NORMAL, HETEROZYGOTE POUR LA MUTATION, HOMOZYGOTE MUTÉ.
Pour la facilité de lecture du tableau ci-dessous, nous avons adopté la terminologie simpliste suivante : SAIN, PORTEUR, ATTEINT.
Homozygote normal = SAIN, Hétérozygote pour la mutation = PORTEUR, Homozygote muté = ATTEINT.
En fonction des profils génétiques des reproducteurs, l’incidence DM ne sera pas la même.
EN VERT : SAIN
Sur les résultats SCC : 1.1
Le sujet « homozygote normal sain » n’est pas porteur de la mutation, il ne transmettra pas celle-ci et ne développera pas la maladie.
Sur les résultats SCC : 1.1
Le sujet « homozygote normal sain » n’est pas porteur de la mutation, il ne transmettra pas celle-ci et ne développera pas la maladie.
EN BLEU : PORTEUR
Sur les résultats SCC : 1.2
Le sujet « hétérozygote pour la mutation » est porteur de la mutation, donc de la possibilité de la transmettre à tout ou partie de sa descendance en fonction du statut du/de la partenaire (sain, ou porteur, ou atteint), mais lui-même ne développera pas la maladie
Sur les résultats SCC : 1.2
Le sujet « hétérozygote pour la mutation » est porteur de la mutation, donc de la possibilité de la transmettre à tout ou partie de sa descendance en fonction du statut du/de la partenaire (sain, ou porteur, ou atteint), mais lui-même ne développera pas la maladie
EN ROUGE : ATTEINT
Sur les résultats SCC : 2.2
Le sujet « homozygote muté » transmettra la mutation à toute sa descendance, quel que soit le statut du/de la partenaire, et en fonction de celui-ci, certains seront atteints, et développeront la maladie.
Sur les résultats SCC : 2.2
Le sujet « homozygote muté » transmettra la mutation à toute sa descendance, quel que soit le statut du/de la partenaire, et en fonction de celui-ci, certains seront atteints, et développeront la maladie.
STÉNOSE PULMONAIRE CHEZ LE CHIEN
La sténose pulmonaire chez le chien est une cardiopathie congénitale relativement fréquente (environ 20 à 28 % des cas de malformation du cœur). Selon certains auteurs, les mâles seraient prédisposés.
La sténose pulmonaire du chien est due à un rétrécissement de la base d’un gros vaisseau qui part du cœur, appelé tronc pulmonaire. C’est le vaisseau qui envoie le sang du ventricule droit vers les poumons. La valve, située entre la « sortie du cœur » et la base de ce vaisseau (ou valve pulmonaire), est épaissie, fibreuse et partiellement soudée. Elle forme alors un rétrécissement qui gène le passage du sang. Il s’en suit un excès de travail pour le ventricule droit qui fini par se fatiguer et être responsable du développement d’une insuffisance cardiaque droite.
Le diagnostic de la sténose pulmonaire chez le chien
La sténose pulmonaire du chien est due à un rétrécissement de la base d’un gros vaisseau qui part du cœur, appelé tronc pulmonaire. C’est le vaisseau qui envoie le sang du ventricule droit vers les poumons. La valve, située entre la « sortie du cœur » et la base de ce vaisseau (ou valve pulmonaire), est épaissie, fibreuse et partiellement soudée. Elle forme alors un rétrécissement qui gène le passage du sang. Il s’en suit un excès de travail pour le ventricule droit qui fini par se fatiguer et être responsable du développement d’une insuffisance cardiaque droite.
Le diagnostic de la sténose pulmonaire chez le chien
Si les symptômes remarqués par le propriétaire peuvent être tardifs, la suspicion par le vétérinaire est normalement très précoce. En effet, cette anomalie cardiaque est à l’origine d’un souffle qui est présent chez le chiot. Il est classiquement détecté lors du premier examen pré-vaccinal. Un souffle cardiaque chez un chien peut avoir de nombreuses significations et doit être systématiquement exploré. L’objectif sera, dans un premier temps, de déterminer la nature de la maladie cardiaque responsable du souffle entendu (ici une sténose pulmonaire) et, dans un deuxième temps, d’évaluer les conséquences de la sténose pulmonaire sur le fonctionnement du cœur, c’est-à-dire déterminer le degré d’insuffisance cardiaque. Pour ce faire, des examens radiographiques (avec ou sans préparation), électrocardiographiques et surtout échocardiographiques et Doppler permettront de répondre à ces questions.
Selon le stade, la radiographie montre une déformation du tronc pulmonaire et une augmentation de la taille du cœur droit plus ou moins prononcées (photo 1). L’angiographie permet de visualiser le rétrécissement. L’électrocardiogramme (ECG) peut lui aussi présenter des modifications dues à l’augmentation de la taille de la partie droite du cœur (photo 2) mais parfois aussi des troubles du rythme ce qui est généralement un signe de gravité. L’échocardiographie et le Doppler sont incontournables pour établir le diagnostic différentiel avec d’autres malformations cardiaques mais aussi pour déterminer la gravité de l’atteinte
Le traitement de la sténose pulmonaire chez le chien
Le traitement de choix consiste à supprimer la cause et donc à « agrandir » l’orifice sténosé. Il existe différentes techniques avec des contraintes, des coûts, des risques et des résultats très différents. La plus « élégante » est certainement la dilatation par sonde à ballonnet sous contrôle fluoroscopique mais les indications doivent être bien posées et la mise en œuvre demande des compétences et un plateau technique très particuliers (Photo 5).
Il n’existe pas de traitement « médicamenteux » de la sténose pulmonaire. En revanche, si des symptômes d’insuffisance cardiaque droite sont identifiés, certains médicaments pourront très significativement améliorer la qualité de vie du chien.
LUTTE CONTRE LES TARES INVALIDANTES : LES ANOMALIES VERTÉBRALES
Selon le stade, la radiographie montre une déformation du tronc pulmonaire et une augmentation de la taille du cœur droit plus ou moins prononcées (photo 1). L’angiographie permet de visualiser le rétrécissement. L’électrocardiogramme (ECG) peut lui aussi présenter des modifications dues à l’augmentation de la taille de la partie droite du cœur (photo 2) mais parfois aussi des troubles du rythme ce qui est généralement un signe de gravité. L’échocardiographie et le Doppler sont incontournables pour établir le diagnostic différentiel avec d’autres malformations cardiaques mais aussi pour déterminer la gravité de l’atteinte
Le traitement de la sténose pulmonaire chez le chien
Le traitement de choix consiste à supprimer la cause et donc à « agrandir » l’orifice sténosé. Il existe différentes techniques avec des contraintes, des coûts, des risques et des résultats très différents. La plus « élégante » est certainement la dilatation par sonde à ballonnet sous contrôle fluoroscopique mais les indications doivent être bien posées et la mise en œuvre demande des compétences et un plateau technique très particuliers (Photo 5).
Il n’existe pas de traitement « médicamenteux » de la sténose pulmonaire. En revanche, si des symptômes d’insuffisance cardiaque droite sont identifiés, certains médicaments pourront très significativement améliorer la qualité de vie du chien.
LUTTE CONTRE LES TARES INVALIDANTES : LES ANOMALIES VERTÉBRALES
Les malformations vertébrales (hémivertèbres, vertèbres en aile de papillon, spina bifida, etc.) sont décrites dans de nombreuses races, mais le Bouledogue Français fait partie des races à risque qui payent un lourd tribut à ces anomalies. Afin de limiter la gravité des atteintes cliniques chez les chiens et de répondre au mieux aux attentes des propriétaires, une réflexion a été menée en collaboration avec le club de race du Bouledogue Français afin de mieux connaître, dépister, prévenir puis, éventuellement, traiter ces anomalies. Il s’agit d’un travail ambitieux qui conduit à aborder la question d’un point de vue médical (dépistage et traitement), génétique (dépistage et sélection) et légal (vente des animaux porteurs d’anomalies). Les malformations vertébrales sont nombreuses et peuvent intéresser toutes les régions de la colonne vertébrale. Il paraît difficile de s’attaquer à toutes les anomalies en même temps. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité débuter par une étude s’intéressant aux malformations vertébrales les plus fréquentes, et souvent les plus graves, situées en région thoracique. Après une étude pilote, le dépistage radiographique systématique des anomalies nous a permis de recueillir à la fois des informations épidémiologiques (pourcentage de chiens atteints …) et génétiques importantes
LES TESTS ADN
Il faut tout d’abord bien distinguer l’identification ADN et la filiation des tests génétiques pour la santé.
L’identification ADN est faite en laboratoire à partir d’un échantillon (cellules buccales généralement) et donne comme résultat une empreinte ADN. L’empreinte ADN d’un chien est la combinaison de résultats du chien pour un panel de marqueurs défini pour l’espèce canine (le panel ISAG).
La filiation est faite par un laboratoire en comparant l’empreinte du descendant à celles des deux parents présumés et donne comme résultat une compatibilité simple (père ou mère uniquement) ou double (les deux parents). L'empreinte des parents doit donc aussi être enregistrée pour faire la comparaison.
L’identification ADN est faite en laboratoire à partir d’un échantillon (cellules buccales généralement) et donne comme résultat une empreinte ADN. L’empreinte ADN d’un chien est la combinaison de résultats du chien pour un panel de marqueurs défini pour l’espèce canine (le panel ISAG).
La filiation est faite par un laboratoire en comparant l’empreinte du descendant à celles des deux parents présumés et donne comme résultat une compatibilité simple (père ou mère uniquement) ou double (les deux parents). L'empreinte des parents doit donc aussi être enregistrée pour faire la comparaison.